Home 9 Interview 9 EQUISYM & Jean-Luc Mourier, cavalier international de saut d’obstacles

En novembre dernier, nous nous sommes rendus au Haras des Grillons (Valence) à l’occasion du Winter Tour organisé par l’Hubside Jumping. Nous avons pu échanger avec Jean-Luc Mourier, cavalier international de saut d’obstacles évoluant jusqu’en CSI4*, sur son expérience EQUISYM. Découvrez, à travers ces quelques questions, les avantages de l’utilisation d’EQUISYM pour les cavaliers de sport.  

Pouvez-vous nous partager votre expérience EQUISYM ? 

Ce que je trouve très bien avec EQUISYM c’est qu’il permet de vérifier si le ressenti qu’on a sur son cheval correspond à la réalité. J’aime bien utiliser EQUISYM quand mon cheval est très bien, quand je le sens en super forme, ce qui permet d’obtenir des valeurs de références. Dès que je sens qu’il y a quelque chose d’un peu moins bien, par exemple s’il se décale un peu plus d’un côté ou de l’autre, ou qu’il a moins de propulsion, je le monitore à nouveau. Cela permet de déceler rapidement des problèmes qui risque d’empirer, et on peut donc les traiter efficacement – et à l’avance. 

Comment travaillez-vous avec EQUISYM pour le suivi de vos chevaux ?

Pour le moment nous avons mis en place un suivi sur tous les chevaux de haut niveau, qui font de grosses épreuves – d’1m40 à 1m55. Ceux-ci sont tous suivis régulièrement, minimum une fois par mois, et plus ponctuellement dès qu’on sent le moindre problème.

equisym

L’utilisation d’un tel outil a-t-elle amélioré votre compréhension de la locomotion de vos chevaux ?

EQUISYM m’a plutôt conforté. Par exemple, lorsque je ressentais quelque chose, je ne savais pas toujours comment l’expliquer. Maintenant, avec les capteurs, et grâce aux différentes courbes et indices sur lesquels on peut voir les asymétries, c’est vraiment plus facile d’expliquer notre ressenti.

Avez-vous une anecdote à nous raconter ?

Nous avions monitoré une première fois un cheval sur lequel je sentais un petit défaut. Une semaine plus tard, nous avons de nouveau collecté des données avec EQUISYM, et nous avons pu voir que le défaut s’était légèrement amplifié. Alors, au lieu de continuer à le faire travailler, nous l’avons arrêté, et soigné. Quand nous l’avons contrôlé à nouveau un mois plus tard, tout était rentré dans l’ordre. Nous avons donc pu évité le pire ! 

Mots-clés : Jean-Luc Mourier, EnvA, CIRALE, saut d’obstacles, vétérinaires équins, quantification de la locomotion, locomotion équine, asymétries locomotrices

Photo : Scoopdyga