Home 9 Bien-être 9 Guide des principales pathologies cardiaques : identification et interprétation

L’électrocardiogramme (ECG) est un outil essentiel pour la détection des pathologies cardiaques chez le cheval. Technique fiable, non invasive et facile d’utilisation, il permet d’investiguer des anomalies du rythme cardiaque

Grâce à la plateforme Dashboard Vet, les vétérinaires peuvent analyser en détail les différentes arythmies et anomalies électriques du cœur. Ce guide a pour objectif de présenter les principales pathologies cardiaques détectables sur un ECG, avec des exemples visuels tirés de la plateforme.

Au programme de cet article :

  1. ECG Normal : Comprendre les composantes clés
  2. Détection des arythmies cardiaques
  3. Différencier un bruit d’une arythmie

Découvrez la vidéo de présentation de notre plateforme Dashboard Vet : la voir ici

schéma du coeur du cheval

ECG Normal : Comprendre les composantes clés

Avant d’analyser les arythmies, il est essentiel de comprendre ce qui constitue un ECG normal :

  • Onde P : Représente la dépolarisation des oreillettes, c’est-à-dire l’activation électrique qui entraîne le début de la contraction du cœur.

Début du cycle cardiaque : Elle précède le complexe QRS.
Durée courte : environ 0,08 à 0,10 secondes chez le cheval.
Amplitude faible : Souvent inférieure à 0,2 mV.
Morphologie normale : Arrondie, irrégulière ou bifide, sans interruption.

  • Complexe QRS : Représente l’activité électrique liée à la dépolarisation des ventricules cardiaques. Il est un des éléments clés dans l’interprétation de l’ECG, et il permet d’analyser la conduction électrique dans les ventricules. Le complexe QRS est généralement constitué de trois ondes, dont la morphologie peut varier selon le cheval et la position des électrodes :
  1. L’onde Q : Est la première onde négative, elle est souvent absente chez le cheval. Il s’agit généralement d’un complexe RS, mais par facilité et assimilation de la terminologie en médecine humaine, on parle de complexe QRS. 
  2. L’onde R : Est la première onde positive
  3. L’onde S : Est la seconde onde négative

La durée du complexe QRS traduit la durée de propagation de la dépolarisation au sein de la masse du myocarde ventriculaire. Elle varie entre 0,08 et 0,16s (Sevestre,1972).

  • Onde T : Représente la repolarisation des ventricules cardiaques. Elle suit immédiatement le complexe QRS et est une composante clé de l’enregistrement de l’activité électrique du cœur du cheval.

Aspect de l’onde T : Elle est généralement positive chez le cheval dans les dérivations standard (c’est-à-dire qu’elle est dirigée vers le haut sur l’ECG). Cependant, dans certaines dérivations, elle peut être négative ou biphasique (à la fois positive et négative).

Durée et forme : L’onde T est habituellement plus large que l’onde P et peut varier en amplitude. Elle est généralement plus haute et plus arrondie chez un cheval en bonne santé, mais son aspect peut être influencé par l’hydratation, le stress ou d’autres facteurs.

  • Intervalle RR : Représente la distance entre deux pics de l’onde R successifs, c’est-à-dire entre deux complexes QRS. Cet intervalle représente le temps entre deux battements successifs du cœur.

    L’intervalle RR chez le cheval permet la mesure et calcul de la fréquence cardiaque. Un intervalle court signifie un rythme plus rapide, tandis qu’un intervalle long indique un rythme plus lent. Elle peut être calculée en divisant 60 par la durée de l’intervalle RR en secondes. Par exemple, un intervalle RR de 0,6 seconde correspond à une fréquence de 100 bpm (60 / 0,6 = 100 bpm). 

    Au repos, la fréquence cardiaque moyenne d’un cheval oscille entre 32 et 44 battements par minute pour un adulte et 50 à 70 pour un poulain lors de ses premières semaines de vie. Néanmoins, cela peut varier en fonction du cheval (taille, race, caractère…) et de facteurs externes (effort, stress).

    Détection des arythmies cardiaques

    Le principal indicateur d’une arythmie est une irrégularité dans la fréquence ou la morphologie du complexe QRS. Des variations anormales de la durée des intervalles RR, qu’ils soient courts ou longs, peuvent être le signe de troubles du rythme cardiaque qui nécessitent une évaluation clinique approfondie. L’analyse de ces irrégularités est essentielle car certaines arythmies, potentiellement graves, peuvent se manifester aussi bien au repos qu’à l’effort. Une détection précoce permet une prise en charge adaptée et limite les risques de complications cardiovasculaires. La plateforme du Dashboard Vet en combinaison avec des enregistrements EQUIMETRE permet de détecter automatiquement les intervalles RR, ce qui facilite le diagnostic.

    ECG normal à plus de 200 bpm collectés avec EQUIMETRE

    Voici les principales arythmies que l’on peut identifier grâce à l’ECG.

    1. Les arythmies physiologiques détectables au repos

    a) Bradycardies – Blocs Atrio-Ventriculaires (AV) 

    Une bradycardie est caractérisée par un rythme cardiaque anormalement lent. Il existe différents types de bradycardies :

    • Bloc AV de premier degré : Ralentissement de la conduction entre les oreillettes et les ventricules (il n’y a pas de battement manquant, uniquement un allongement de l’intervalle PR – délai entre l’onde P et le complexe QRS). Aucun signe clinique, généralement asymptomatique et bénin. Cette arythmie n’a aucun impact connu sur la performance. 

    Causes possibles : 

    Un BAV de premier degré peut être d’origine physiologique, il s’agit dans ce cas là d’une vagalotonie marquée (augmentation du tonus parasympathique), qui se retrouve principalement chez les chevaux athlètes ou au repos. Il est très fréquent de rencontrer ce phénomène chez les chevaux en bonne condition physique. 

    Ce phénomène est similaire à une “pause sinusale”, à la différence qu’une pause sinusale n’a pas d’onde P, donc pas de dépolarisation auriculaire.

    2. Les arythmies pathologiques détectable au repos 

    a) Tachycardie ventriculaire

    La tachycardie ventriculaire (TV) est une arythmie caractérisée par une succession rapide de battements ventriculaires anormaux, compromettant l’efficacité cardiaque. Les impulsions électriques proviennent des ventricules plutôt que du noeud sinusal normal. 

    Sur l’électrocardiogramme (ECG), la tachycardie ventriculaire se manifeste par :

    • Une fréquence cardiaque rapide au repos (>100-120 battements/min chez le cheval).
    • Des complexes QRS larges et anormaux (puisque l’activation ne suit pas la voie normale).
    • Une dissociation atrioventriculaire possible (les oreillettes et les ventricules battent indépendamment).

    Causes : 

    Cette arythmie peut être causée par différents facteurs qu’ils soient cardiaques ou pas. Dans le premier cas, cela peut être dû à une myocardite ou une fibrose myocardique, une dysplasie ou anomalies congénitales du tissu cardiaque. Dans le second cas, l’état peut être lié à des désordres électrolytiques, à un traumatisme thoracique, à des toxines, une hypoxie sévère ou encore une septicémie.

    Traitement : 

    Lorsqu’une tachycardie ventriculaire est détectée au repos, il est crucial d’évaluer sa fréquence, sa durée, et ses effets cliniques (perfusions périphériques, pression artérielle, signes de faiblesse).
    Même au repos, une tachycardie ventriculaire n’est jamais considérée comme normale : elle témoigne d’une instabilité électrique potentiellement sérieuse.

    Le traitement repose d’abord sur l’administration d’un antiarythmique. La lidocaïne est le médicament de première intention : elle est administrée par voie intraveineuse sous forme d’un bolus (généralement 1,3 mg/kg), et si la réponse est positive (ralentissement ou disparition de la tachycardie), une perfusion continue de lidocaïne peut être mise en place pour stabiliser l’animal.

    b) Bradycardies – Blocs Atrio – ventriculaires (AV)

    Dans le cas d’une origine pathologique, il peut s’agir de troubles électrolytiques (hypokaliémie -faible taux de potassium dans le sang- ou d’hypocalcémie par exemple – taux de calcium trop faible), des effets secondaires d’un médicament, d’une inflammation ou d’une dégénérescence du tissu nodal (myocardite, fibrose cardiaque).

    Traitement : 

    Le plus souvent, le BAV1 est d’origine physiologique et ne nécessite aucun traitement puisque le bloc disparaît généralement dès que le cheval se met en mouvement.. Dans le cas d’une origine pathologique, il faut traiter la cause sous-jacente citée ci-dessus et adopter une surveillance régulière par ECG pour contrôler l’évolution.

    • Bloc AV de second degré : Certaines impulsions électriques sont bloquées avant d’atteindre les ventricules, entraînant une absence de contraction ventriculaire par intermittence. Présence d’ondes P non suivies d’un complexe QRS

    Informations supplémentaires : Sur les AV premier degré, le cheval ne manque que un battement. Sur des AV second degré, il manque en général un battement entre deux battements normaux (on a une onde P puis une pause et pas de QRS sur deux battements). 

    • Physiologique s’il disparaît à l’effort ou à la stimulation 
    • Pathologique s’il persiste

    Causes possibles :

    Il existe plusieurs causes possibles similaires à celle du bloc AV de premier degré tels que les troubles électrolytiques, les intoxications à des médicaments ou les maladies cardiaques sous-jacentes. Cela peut aussi être dû à des pathologies systémiques (septicémie, troubles digestifs).

    Traitements : 

    Les traitements dépendent donc des différentes causes mais il est possible de corriger les différents déséquilibres métaboliques grâce à un traitement médical ou à la pose d’un stimulateur cardiaque.

    Cet ECG représente les blocs AV du second degré collectés avec EQUIMETRE

    Cet ECG représente un bloc à tous les battements collectés avec EQUIMETRE

    • Bloc AV de troisième degré : Le signal électrique ne passe plus des oreillettes aux ventricules, donc les ventricules battent seuls, sans suivre celui des oreillettes. Ondes P sans relation avec les complexes QRS. Fréquence cardiaque lente et régulière. Bradycardie sévère (< 20 bpm). Dans ce cas, il y a une incompatibilité avec la performance et des risques de syncope.

      Causes : 

      Les blocs AV de troisième degré induisent des pathologies cardiaques plus lourdes telles que des fibrose idiopathique du système de conduction, cardiopathies ischémiques ou inflammatoires (myocardite, endocardite).

      Traitements : 

      Pour traiter ces pathologies, il est possible de poser un pacemaker en cas de symptômes (syncopes) ou de fréquence ventriculaire critique. Dans des cas plus légers, un traitement orienté au problème est de mise par exemple des anti-inflammatoires pour une myocardite.

      Les blocs AV sont des arythmies fréquentes chez le cheval, dont certaines sont bénignes et physiologiques, tandis que d’autres nécessitent une prise en charge sérieuse. Un ECG à l’effort peut également être utilisé pour différencier un bloc bénin d’un bloc pathologique. Les formes les plus sévères peuvent compromettre le travail du cheval à haut niveau. 

    Cet ECG représente des pauses sinusales collectées avec EQUIMETRE

    3) Les arythmies pathologiques détectables à l’effort

    a) Fibrillation atriale

    La fibrillation atriale est caractérisée par un rythme irrégulièrement irrégulier qui peut altérer la performance, augmenter le risque de mort subite et pourrait contribuer aux EIPH (Exercise-Induced Pulmonary Hemorrhage). Cette arythmie affecte les performances des chevaux. Elle se manifeste par des battements rapides entrecoupés de pauses de durée variable lorsque la fréquence cardiaque reste normale. Cette arythmie peut survenir avec ou sans pathologie cardiaque sous-jacente, nécessitant ainsi une échocardiographie pour en identifier la cause. Elle est fréquente chez les chevaux de sport, surtout chez les grands gabarits.

    Il n’est pas recommandé pour un cheval souffrant de fibrillation atriale de fournir des efforts intenses (courses, galop…) en raison du risque élevé de collapsus (épisode de chute brutale ou de faiblesse soudaine, souvent causé par une perte temporaire du débit cardiaque efficace). Pour les chevaux de sport fournissant des efforts moins intenses ou de loisir, un suivi régulier avec des ECG à l’effort est plus que recommandé.

    Cet ECG représente des fibrillations atriales collectées avec EQUIMETRE

    Signification clinique :

    📌 Une onde P anormale peut indiquer une hypertrophie atriale ou une perturbation de la conduction électrique entre les oreillettes et les ventricules.
    📌 En cas de fibrillation atriale, l’onde P peut être absente, remplacée par des oscillations irrégulières.

    Attention : Précaution diagnostique : Avant de traiter, il faut exclure une pathologie sous-jacente comme par exemple : une régurgitation valvulaire mitrale ou tricuspide. Ces valvulopathies peuvent être détectées cliniquement par un souffle à l’auscultation.

    Causes : 

    Les fibrillations atriales peuvent être dues à des augmentations anormales de la taille du cœur appelées cardiomégalies ou modifications structurelles des oreillettes, des déséquilibres électrolytiques ou à un effort intense ou du stress

    Traitements : 

    La cardioversion électrique transveineuse (CETV) est aujourd’hui le traitement privilégié. La CETV consiste à placer des électrodes, via des cathéters insérés par la veine jugulaire, à proximité du tissu atrial dans le cœur. Un choc électrique biphasique est alors délivré, sous anesthésie générale, provoquant une dépolarisation complète du myocarde atrial. Cela permet de rétablir instantanément un rythme sinusal normal, en interrompant la fibrillation. Ce traitement n’est pas exceptionnel, mais réalisable de manière régulière. Cette méthode est préférée aux traitements médicaux, dont la toxicité potentielle est élevée. 

    Il existe également un traitement médicamenteux, mais à toxicité importante. 

    b) Tachycardie atriale 

    La tachycardie atriale est une arythmie rare chez le cheval, caractérisée par une fréquence rapide et régulière des oreillettes, sans désorganisation électrique comme dans la fibrillation atriale. 

    Cause : 

    Elle peut être transitoire ou persistante, secondaire à une maladie cardiaque, un déséquilibre électrolytique, un trouble systémique, un stress, une anesthésie, ou idiopathique. Les signes cliniques incluent une intolérance à l’effort, une fréquence cardiaque de repos élevée, parfois sans autre symptôme. Le diagnostic repose sur l’ECG, complété par une échocardiographie et un bilan sanguin. 

    Traitement :

    Le traitement vise la cause sous-jacente ; les antiarythmiques sont rarement utilisés, et la cardioversion électrique est réservée à des cas exceptionnels. Le pronostic dépend de la cause et de la chronicité de l’arythmie.

    c) Complexe Prématuré

    Les complexes prématurés sont des battements cardiaques anormaux qui apparaissent plus tôt que prévu dans le cycle cardiaque normal. Ils sont causés par une activation électrique prématurée provenant d’un site anormal dû cœur, soit dans les oreillettes (complexes prématurés supraventriculaires), soit dans les ventricules (complexes prématurés ventriculaires).

    Ces arythmies peuvent être transitoires ou pathologiques, pouvant affecter la performance du cheval et, dans certains cas, présenter un risque pour sa sécurité. D’après une étude en cours à Hong Kong, toute arythmie détectée à l’effort (même isolée) est associée à un risque accru de contre-performance. Elle peut être le signe d’une pathologie sous-jacente, même si elle semble isolée. Il n’est pas normal de détecter des complexes prématurés à n’importe quel moment d’un enregistrement, et ce en incluant la phase de récupération initiale. 

    Distinction à faire : une arythmie sinusale peut être physiologique : elle traduit les variations du tonus sympathique/parasympathique donc fréquente et normale en récupération. En revanche, les complexes prématurés (supraventriculaires ou ventriculaires) ne le sont pas, même en récupération!

      1. Complexes Prématurés Supraventriculaires (CPSV) : Un complexe QRS prématuré issu d’un foyer ectopique situé dans les oreillettes. Il se traduit par une onde P prématurée, un complexe QRS de morphologie normale et une pause compensatrice incomplète.
    1. Complexes Prématurés Ventriculaires (CPV) : Un complexe QRS prématuré provenant d’un foyer ectopique dans les ventricules. Il se traduit par une absence d’onde P associée (car l’impulsion ne provient pas du nœud sinusal) et une pause compensatrice complète

    Il est important de souligner que la présence d’un complexe prématuré n’est jamais totalement normale, mais qu’il n’est pas rare d’en observer occasionnellement, notamment au début de la phase de récupération. Si le nombre de complexes prématurés reste inférieur ou égal à 5 lors d’un effort intense, cela n’est généralement pas inquiétant, mais doit tout de même être surveillé. En revanche, au-delà de 5 complexes prématurés, cela devient un signe d’anomalie nécessitant une investigation approfondie et une surveillance accrue. Plus le nombre de complexes prématurés augmente, plus le risque de trouble du rythme sous-jacent est élevé.

    Cet ECG illustre les complexes prématurés collectés avec EQUIMETRE

    d) Arythmies complexes : bigéminie, couplets, triplets et autes

    La bigéminie est une forme spécifique d’arythmie où les battements cardiaques apparaissent par paires, alternant un battement normal (complexe sinusal) et un battement prématuré (extrasystole). Ce type d’arythmie peut être d’origine ventriculaire ou supra-ventriculaire. Les couplets et triplets représentent une autre forme d’arythmie complexe, caractérisée par la survenue consécutive de deux (couplet) ou trois (triplet) battements prématurés. Leur présence traduit une instabilité électrique plus marquée du myocarde et peut, tout comme la bigéminie, être d’origine supraventriculaire ou ventriculaire. Plus la succession de battements prématurés est longue, plus le risque d’évolution vers des troubles du rythme sévères augmente.

    Ces différentes arythmies partagent des causes communes, telles que les déséquilibres électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie), les maladies cardiaques (myocardite, fibrose, valvulopathie), les pathologies respiratoires, le stress, l’effort intense ou encore l’action de toxines ou de certains médicaments.

    Le traitement vise en priorité la correction de la cause sous-jacente : rééquilibrage des électrolytes, traitement d’une infection, arrêt d’un médicament en cause, et repos strict, surtout si l’arythmie survient à l’effort.

    Dans les cas plus graves, notamment en présence de complexes prématurés ventriculaires fréquents ou de signes cliniques, des antiarythmiques peuvent être administrés sous surveillance vétérinaire, la lidocaïne intraveineuse étant le traitement de référence pour contrôler l’arythmie complexe. Dans tous les cas, un suivi régulier par ECG est indispensable pour évaluer l’évolution et adapter la prise en charge.

    exemple d’un couplet suivi d’un complexe prématuré collectés avec EQUIMETRE

    Différencier un bruit d’une arythmie 

    Il est essentiel de distinguer une véritable anomalie cardiaque d’un “bruit” lié à un mauvais positionnement des électrodes ou à un mouvement du cheval. L’analyse d’un électrocardiogramme (ECG) chez le cheval peut parfois être compliquée par la présence de bruits, qui peuvent faussement ressembler à une arythmie. Voici les éléments clés pour les différencier :

    Exemple de Bruit

    • Tracé irrégulier avec des pics parasites sans structure logique.
    • Disparition du problème en changeant la position des électrodes. 

    Impossible de distinguer les ondes P, les QRS et les ondes T

    En intégrant l’ECG à l’effort dans le suivi vétérinaire, il devient possible de détecter précocement des anomalies cardiaques et d’optimiser la prise en charge des chevaux athlètes. Grâce à EQUIMETRE, les vétérinaires peuvent suivre à distance l’évolution cardiaque des chevaux, assurant ainsi un suivi régulier, notamment pour ceux souffrant de pathologies cardiaques. Son utilisation simple et intuitive permet de l’intégrer facilement dans une routine de soins, offrant un suivi fiable sans contrainte. De plus, avec le Dashboard Vet, toutes les données physiologiques et ECG sont centralisées et analysées sur une seule plateforme, facilitant l’interprétation, le partage avec le vétérinaire et la prise de décision. Un véritable atout pour une médecine sportive préventive et de précision !

    Crédit Photo: Charlotte Majed.