Notre équipe a eu la chance de passer une journée aux côtés de Isaure Cottreau, gérante de la Balnéo Sport Horses, et Gustavo Arroyo, cavalier international, aux Bréviaires. L’occasion pour nous d’échanger sur l’intégration des technologies dans le suivi de la santé des chevaux athlètes, notamment dans le cadre de suivi de réhabilitation.
Pourriez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Isaure Cottreau, j’ai 30 ans. J’ai créé la société Balnéo Sport Horses, une balnéo située aux Bréviaires. On y accueille tous types de chevaux, qui viennent aussi bien pour faire de la préparation physique, récupérer ou suite à des blessures de la rééducation.
Comment avez-vous entendu parler d’ARIONEO ?
J’ai connu Arioneo par le biais de mes frères, qui sont dans les chevaux de course. J’ai trouvé l’univers très intéressant, parce qu’à cette époque là j’avais un poney qui était en train de préparer les Championnats d’Europe. C’était utile, pour sa préparation physique, d’avoir un suivi au niveau cardiaque et de vraies données objectives.
Par la suite, en ouvrant la balnéo, j’ai une amie qui m’a présenté EQUISYM. J’ai trouvé ça vraiment très intéressant d’objectiver et de quantifier la locomotion des chevaux. Particulièrement dans le cadre de suivi, sur des chevaux qui ont eu des problèmes de santé tels que des entorses, des tendinites ou même des fractures. Afin d’optimiser les soins, et être sûr de les retravailler dans le bon sens.
Pouvez-nous nous parler de votre expérience de suivi de réhabilitation ?
J’ai eu une jument qui est venue en pension balnéo à la suite d’ une opération cardiaque, qui avait défibrillée. On a dû la remettre en route à tous les niveaux. Elle a commencé à reprendre de la condition grâce au tapis aquatique, puis on a recommencé le travail monté. C’est à ce moment-là qu’on s’est rendu compte qu’il y avait un souci au niveau locomoteur.
Avec notre vétérinaire, on a fait venir Arioneo pour monitorer la jument avec EQUISYM. L’idée était de se rendre compte à quel endroit, sur quels membres, on avait un dysfonctionnement mais aussi de quantifier les soins apportés. La jument a ensuite été soignée et on a réussi à retrouver une locomotion parfaite.
Suite à une contre-performance en compétition, on fait de nouveau venir Arioneo, cette fois-ci avec EQUIMETRE VET pour la suivre au niveau cardiaque. Cela nous a directement permis de voir qu’il y avait une anomalie dans les données. La jument a donc été renvoyée en clinique et a subi une opération de cornage.
Finalement, nous avons continué à la suivre, et nous avons pu voir qu’il n’y avait plus d’anomalie. Les technologies ont vraiment permis de mettre un lien entre ce qu’on voyait au niveau locomoteur et le ressenti du cavalier. C’était le meilleur moyen de surveiller sa préparation pour qu’elle puisse repartir en compétition dans de bonnes conditions.
Que pensez-vous de l’intégration des technologies vétérinaires dans le monde de la santé équine ?
Les technologies apportent quelque chose de différent, qui permet aussi bien d’aider les vétérinaires que de comprendre les cavaliers. Tous les vétérinaires devraient s’équiper d’EQUISYM, d’EQUIMETRE, au moment de leurs examens, ça collecte des données qu’on ne peut pas voir à l’œil nu et qui pour moi sont vraiment très importantes.
Le mot de Gustavo ARROYO, le cavalier
Je suis Gustavo Arroyo, cavalier vénézuélien de saut d’obstacles.
J’ai commencé par sentir que la jument avait une baisse de condition, mais je ne trouvais pas les motifs. Avec EQUIMETRE VET, nous avons pu constater que ses battements de cœur étaient hors-normes. Heureusement le vétérinaire a réussi à la soigner et maintenant elle est en bonne santé et apte à la compétition.
Le plus intéressant était que ma perception à cheval était exactement la même que les informations données par le système. C’est toujours intéressant de regarder les data, ça peut aussi donner des idées au vétérinaire pour trouver les défauts d’un cheval.
Je pense que la technologie a tellement avancé, maintenant on a des appareils qui nous disent des choses qu’on ne peut pas voir seul. Ça nous aide vraiment à trouver des informations qui n’étaient pas accessibles avant, et ça c’est vraiment important pour nous, professionnels du monde équestre. Ça nous fait gagner du temps dans les soins des chevaux, parce que le vétérinaire a plus d’informations, et peut soigner plus directement.