Dans le domaine de la médecine vétérinaire équine, l’optimisation des performances des chevaux de sport est essentielle. Que ce soit pour assurer leur bien-être que pour leur succès en compétition. Claudine Anen, vétérinaire spécialisée en médecine sportive équine, partage son expérience avec l’EQUIMETRE VET.
Pouvez-vous vous présenter ?
Mon nom est Claudine Anen. Je suis vétérinaire équin, actuellement basée en Allemagne. Mes principaux domaines d’expertises sont les chevaux de sport, la médecine sportive équine et la réhabilitation. Je travaille également en tant que consultante, en Allemagne et en Suède.
De qui se compose votre principale clientèle ? Quelles sont vos principales activités en tant que vétérinaire ?
En Suède, mon rôle consiste à prendre soin des chevaux de sports, des chevaux de concours complet et de nombreux trotteurs. En Allemagne, cela concerne principalement les chevaux de dressage mais aussi les chevaux de course, en particulier les pur-sangs.
Comment avez-vous entendu parler d’Arioneo ?
J’avais vu passer des publicités sur la technologie et j’ai donc commencé à utiliser EQUIMETRE VET. Je souhaitais disposer d’un système fonctionnel dans ma pratique.
Quels enjeux et objectifs vous ont conduit à investir dans une solution telle qu’EQUIMETRE VET ?
Avoir une meilleure approche des contre-performances et détecter les mauvaises performances des chevaux ainsi que leurs causes. J’ai également choisi l’EQUIMETRE VET en raison de la validation de ce dernier par Emmanuelle Van Erck lors d’une de ses conférences.
Quels avantages EQUIMETRE apporte selon vous dans le suivi de performances et de santé des chevaux de courses/sport par rapport aux méthodes traditionnelles ? (télémédecine…)
Ce que j’apprécie vraiment avec l’EQUIMETRE VET, c’est que l’on obtient une grande variété de données enregistrées pendant un entraînement. Il ne s’agit donc pas seulement de la fréquence cardiaque et de la récupération, mais aussi de la fréquence et de la longueur des foulées.
Que regardez-vous au niveau des données ?
Un outil très particulier de l’EQUIMETRE VET est l’ECG, qui est enregistré à chaque session d’entraînement du cheval. Cela nous permet, en particulier pour les chevaux de concours complet et les chevaux de course, de rendre visible ce qui se passe à l’intérieur du cheval.
Autrement, ce n’est pas possible. Par exemple, quand la vitesse diminue, la fréquence cardiaque baisse de 50 % en quelques secondes. Il est donc impossible pour nous, en tant que vétérinaires, de détecter réellement ce qui se passe chez un cheval pendant une performance.
Cette technologie vous aide-t-elle à prendre des décisions plus éclairées en matière de santé et de performance des chevaux ?
L’utilisation de l’EQUIMETRE VET dans le suivi à long terme des entraînements, chez les chevaux ayant plus ou moins de pathologies, permet parfois de continuer l’entraînement plutôt que d’arrêter le cheval.
Que pensez-vous de l’intégration des technologies dans le monde de la santé équine ?
Utiliser cette technologie pendant les entraînements des chevaux de sport et aussi des chevaux de loisir permet de s’assurer que vous ne placez pas le cheval dans de mauvaises conditions durant l’entraînement.
En obtenant les résultats de la technologie EQUIMETRE VET, vous pouvez finalement décider si vous devez ralentir l’entraînement ou intensifier la session.
Quelles sont, selon vous, les perspectives d’évolution de cette technologie dans le domaine vétérinaire équin et son impact potentiel sur la santé et les performances des chevaux de course ?
Cette technologie sera un outil très précieux à l’avenir pour la médecine vétérinaire équine, car elle facilitera la détection de pathologies mineures chez nos athlètes équins, tout en offrant un outil pour le suivi de nos patients et la conception d’un programme d’entraînement spécifique pour chaque athlète.
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