Suite à la première session de notre programme Equiscience, dédié à l’analyse des données pour optimiser les performances et la santé des chevaux athlètes, nous avons eu l’opportunité de discuter avec Laura Fitzharris, vétérinaire équin.

Dans cet article, Laura nous révèle comment la formation Equiscience a enrichi sa pratique vétérinaire et lui a permis d’intégrer des données dans le suivi des chevaux athlètes.

Découvrez comment Equiscience lui a permis une approche plus objective du suivi et de la prévention de blessure chez les chevaux.

Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Je m’appelle Laura Fitzharris. Je suis vétérinaire équin et spécialiste américaine et européenne de la médecine sportive et de la rééducation. J’ai passé les 12 dernières années à travailler au Royaume-Uni, mais je suis actuellement basée en Australie. Comme beaucoup de vétérinaires, j’ai commencé à monter à cheval très jeune, mais je me suis rendu compte que je n’étais pas faite pour être cavalière professionnelle. J’ai donc décidé de me concentrer sur la médecine vétérinaire. C’est un moyen fantastique de rester en contact avec les chevaux qui concourent au plus haut niveau.

Qu’est-ce qui vous a incité à suivre la formation Equiscience en tant que vétérinaire ?

En tant que spécialiste de la médecine du sport, mon travail quotidien en tant que vétérinaire consiste à enquêter sur les mauvaises performances et à diagnostiquer et traiter un large éventail de maladies et de blessures. Je suis passionnée par la gestion globale des athlètes équins. 

La formation Equiscience a attiré mon attention, car elle offre une excellente façon d’utiliser les données pour surveiller de près nos chevaux et aider à prévenir les blessures. Pour moi, l’idée d’utiliser des données pour améliorer à la fois leur santé et leurs performances était une motivation importante.

Comment avez-vous géré votre formation, votre organisation et votre routine quotidienne ?

C’est très facile ! La façon dont le cours est dispensé, ainsi que la possibilité d’accéder aux webinaires quand vous le souhaitez et quand vous en avez besoin, sont très utiles. En fait, j’ai la chance d’être en congé sabbatique et de m’entraîner à plein temps en tant qu’athlète, jouant au water-polo en Espagne. 

Le format du cours m’a vraiment donné la flexibilité nécessaire pour intégrer les études à mon propre entraînement et faire tout ce dont j’avais besoin.

Avez-vous déjà eu l’occasion de travailler avec des données ?

Oui. J’ai fait mon doctorat à l’université de Bristol. Nous avons travaillé avec un large éventail de types de données en étudiant la réponse des muscles respiratoires équins à l’entraînement chez les chevaux de course. Parallèlement, nous avons été les premiers à utiliser l’entraînement des muscles inspiratoires chez les chevaux. Nous avons recueilli un large éventail de données, y compris des mesures par ultrasons de la taille des muscles et de la force respiratoire. J’avais déjà l’habitude de travailler avec des données et des chiffres dans Excel.

Malheureusement, le système Equimetre n’était pas disponible lorsque j’ai fait mon doctorat. Il aurait été formidable de disposer de ce type de technologie pour améliorer notre collecte de données et les informations dont nous disposions sur ces chevaux.

En ce qui concerne les modules, quels sont les cours que vous avez préférés ?

C’est une question très difficile, car j’ai apprécié tous les cours. Le fait d’apprendre les différents paramètres mesurés par l’Equimetre et l’impact de ces paramètres sur les performances individuelles et en course a été très instructif. 

Un autre module que j’ai préféré était l’utilisation des données pour prédire les performances futures ; les intervenants ont donné des conseils pratiques pour identifier le talent des jeunes chevaux.

Enfin, l’aspect le plus important pour mon travail quotidien est de repérer les changements subtils dans les données pour aider à détecter les signes précoces de blessures potentielles. 

Pour moi, c’est l’un des domaines clés de l’Equimetre.

Quelle est votre opinion sur l’utilisation des données en tant que vétérinaire et que vous a apporté Equiscience ?  

Les cours d’Equiscience m’ont ouvert les yeux sur les données supplémentaires que nous pouvons recueillir à partir de ces sources pendant l’entraînement. En tant que triathlète Iron man, joueuse de water-polo et vétérinaire, ce cours a fait le lien entre mes intérêts pour les sciences du sport et la médecine vétérinaire. Il m’a aidé à développer mes compétences en matière d’analyse de données et à les intégrer dans mon travail quotidien de vétérinaire. C’est important pour m’aider à surveiller et à gérer la santé et les performances des chevaux avec plus de précision, ce qui en fait un élément vital.

Le programme Equiscience vous permettra-t-il d’introduire de nouvelles pratiques dans votre travail quotidien de vétérinaire, notamment en ce qui concerne les données ?

Oui, sans aucun doute. Parfois, sans s’en rendre compte, les données sont une partie cruciale de notre routine quotidienne en tant que vétérinaires. Les données que nous obtenons de l’Equimetre fournissent une excellente base d’informations pour chaque cheval. C’est une aide précieuse pour prévenir les blessures et évaluer la guérison. Pour moi, la possibilité d’accéder à l’ECG enregistré pendant l’exercice est très utile, de même que les mesures de différents paramètres locomoteurs. Ces informations permettent aux vétérinaires et aux entraîneurs d’être bien informés et de prendre des décisions fondées sur des preuves, ce qui est essentiel pour le bien-être et les performances de nos athlètes.

Si vous aviez un message à transmettre aux entraîneurs, quel serait-il ?

Je pense que l’Equimetre est un outil fantastique qui complète vos connaissances et votre instinct. Il offre des informations supplémentaires qui peuvent aider à prendre des décisions fondées sur des données afin d’optimiser les résultats de l’entraînement et des courses. Cela dit, il est important de se rappeler que la technologie ne remplace pas les compétences inestimables d’une bonne équitation et de l’intuition. Je vois cela comme un outil supplémentaire dans votre boîte à outils qui vous aide à obtenir le meilleur de chaque cheval.

Recommanderiez-vous Equiscience ?

Sans aucun doute, les cours m’ont permis de mieux comprendre comment les données sont collectées et comment elles peuvent être appliquées. J’ai trouvé particulièrement utile de comprendre comment évaluer les différents paramètres de la condition physique, de la récupération et de la locomotion, ainsi que les différents aspects de l’aptitude à la course. Les cours proposaient des conseils pratiques et des applications concrètes pour toutes les données que nous avons collectées.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vos projets professionnels et sur votre orientation ?

Je me concentre sur l’offre de services d’analyse de données. Mon objectif est de combiner les informations recueillies par l’Equimetre avec mon expertise en tant que spécialiste de la médecine sportive afin d’obtenir les meilleurs résultats d’entraînement pour nos chevaux.

Avec qui aimeriez-vous collaborer dans l’industrie ?

Pour moi, il est important de prendre en compte à la fois les entraîneurs de chevaux de course et les vétérinaires. Mes antécédents m’amènent à donner un deuxième avis et à analyser les chevaux dont les performances sont médiocres. Les nouvelles connaissances que j’ai acquises en utilisant l’Equimetre me permettent de combiner les données recueillies sur ces chevaux avec mon expérience dans l’étude et le traitement des problèmes de performance chez les chevaux de course.

Merci, Laura, d’avoir partagé votre parcours avec nous. Nous sommes impatients de voir les succès et les progrès que vous et tous nos anciens élèves apporteront au domaine des sciences du sport équin.

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur le programme Equiscience et sur les avantages qu’il peut apporter à leur carrière, veuillez consulter la page web Equiscience.

Contact : 

📞 +44 7773307206

📧 LE.Fitzharris@gmail.com

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