Suite à la première session de notre programme Equiscience, qui forme à l’analyse des données sur les performances des chevaux athlètes pour optimiser leur bien-être et leur santé, nous avons eu l’opportunité d’interviewer un alumni.
Dans cet article, nous vous présentons Jarrad Cook, data analyst pour Kris Lees Racing en Australie. Jarrad nous partage son expérience de la formation Equiscience et l’utilisation de l’Equimetre dans son quotidien.
Découvrez comment Equiscience lui a permis d’affiner son analyse des données et d’optimiser son processus décisionnel.
Pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Je m’appelle Jarrad Cook et je travaille pour Kris Lees Racing à Newcastle, en Australie. Je travaille également à temps partiel comme électricien dans un terminal d’exportation de charbon. J’ai commencé à m’intéresser aux chevaux dès mon plus jeune âge : mon grand-père était entraîneur de chevaux de course et je n’avais que deux ou trois ans à l’époque. Je crois que c’est cette exposition précoce qui m’a poussé à poursuivre moi-même une carrière dans les courses.
J’ai commencé à travailler avec Kris Lees il y a quatre ans et demi ou cinq ans, et ma passion pour ce sport n’a fait que croître depuis. Cet intérêt croissant m’a incité à suivre ce cours afin d’approfondir mes connaissances sur les chevaux et de trouver des moyens d’améliorer leurs performances.
Comment s’organise le partage de vos données avec Kris Lees ?
Je mets l’Equimetre sur les chevaux le matin et je récupère ensuite les données. Ce que je fais habituellement, et ce qu’il préfère, c’est de lui envoyer une comparaison des chevaux qui ont travaillé ce matin-là et d’examiner l’onglet « Analyse ».
Essentiellement, j’évalue les performances de chaque cheval par rapport à ses galops ou entraînements précédents. Je rédige ensuite une analyse flash pour l’informer de la performance du cheval par rapport à ce récent galop et de l’évolution de ses données locomotrices.
Chez Kris Lees Racing, nous n’en sommes qu’aux analyses de surface. Cependant, au fur et à mesure que je prendrai confiance dans l’utilisation du système et que Kris se familiarisera avec, nous prévoyons d’approfondir tous les points de données qu’il peut fournir.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous inscrire à la formation Equiscience ?
Notre vétérinaire avait l’habitude de gérer nos appareils Equimetre et de s’occuper de leur utilisation sur les chevaux. Lorsque Coline est venue à Lees Racing un matin, je l’ai vue montrer comment poser un appareil sur un cheval. J’avais toujours été intéressée et j’avais lu certains de vos livres blancs, comprenant comment le système fonctionnait, mais je n’avais pas eu d’expérience pratique.
Après la visite de Coline, Kris m’a demandé de prendre en charge la gestion des appareils Equimetre, probablement en raison de ma formation en électricité. Il a pensé qu’il serait préférable que je m’en occupe et que je le fasse fonctionner, d’autant plus que le vétérinaire ne serait plus impliqué dans la mise en place des appareils.
Cet arrangement a bien fonctionné, car le vétérinaire est très occupé avec tous les chevaux. Maintenant, nous pouvons installer les appareils nous-mêmes, télécharger et analyser les données, et n’impliquer le vétérinaire qu’en cas de problème.
J’ai vu le courriel concernant le cours d’Equiscience et j’ai décidé de m’inscrire pour approfondir ma compréhension du système et de la façon d’analyser les données afin d’en maximiser les avantages. Kris a généreusement pris en charge les frais de cours, et je lui en suis reconnaissante. Nous tirons désormais le meilleur parti du système et l’utilisons aussi souvent que possible.
Comment avez-vous géré votre formation, votre organisation et votre routine quotidienne ?
J’ai eu beaucoup de chance. Je ne travaille avec les chevaux que le matin où j’assiste à des courses, de sorte que j’ai généralement du temps libre l’après-midi si je ne suis pas à mon autre travail. Cela m’a permis de m’asseoir et de passer quelques heures à étudier les différents modules, à assister à des cours en direct ou à réviser mes notes.
J’ai vraiment eu de la chance d’avoir ce temps disponible à consacrer au cours. J’ai aussi une famille qui me soutient beaucoup, qui m’a aidée en s’occupant de mes deux petits garçons, ce qui m’a permis de terminer le programme.
Que peut apporter un analyste de données à un entraîneur ?
Je pense que le plus grand avantage que nous avons trouvé est la façon dont les données Equimetre nous aident à corréler les commentaires des cavaliers avec la performance réelle du cheval. Nos cavaliers reviennent et décrivent ce qu’ils ont ressenti ou ce qu’ils pensent de la position du cheval, et les données nous permettent de confirmer ou d’ajuster ces informations. C’est une aide précieuse pour faire correspondre les observations des cavaliers avec les données Equimetre.
Cela a été particulièrement intéressant pour nous. Par exemple, des cavaliers m’ont contacté pour me dire qu’un cheval ne s’était pas comporté aussi bien que prévu et qu’ils avaient remarqué qu’il ne se sentait pas bien. Cette corrélation avec les informations recueillies par les données ont eu un aspect remarquable pour nous.
En outre, les données du profil locomoteur ont été utiles pour évaluer les distances et le potentiel des chevaux. Nous avons utilisé ces informations pour vérifier si un cheval pouvait supporter certaines conditions de terrain, ce qui a permis à l’un de nos chevaux de gagner trois courses d’affilée. C’est un succès important pour nous.
En ce qui concerne les modules, quels sont les cours que vous avez préférés ?
J’ai trouvé tous les modules très intéressants et j’ai pris beaucoup de notes auxquelles je me référerai. L’un des modules que j’ai l’intention d’approfondir est l’analyse des niveaux d’intensité dans leur travail, en particulier la façon dont nous pouvons gérer la quantité de travail effectuée à chaque niveau d’intensité. La plupart des données que nous avons enregistrées se sont concentrées principalement sur les galops, il sera donc bénéfique d’appliquer cela à notre travail de canter. Cela nous aidera à déterminer si le fait de passer plus de temps dans ces zones d’intensité plus faible pourrait être bénéfique pour les chevaux avant leurs galops.
Quant au module que j’ai préféré, ils ont tous été très utiles. Le module Excel a d’abord été un défi pour moi, mais il m’a beaucoup apporté. Même si je n’avais pas beaucoup travaillé avec Excel auparavant, je peux maintenant créer des graphiques assez utiles pour Kris et l’équipe, même s’ils sont encore loin de ce que vous pouvez produire.
Quelle est la valeur ajoutée d’Equiscience dans votre rôle de data analyst ?
Je suppose que cela m’a donné une approche holistique pour tout comprendre. Il couvrait les pathologies courantes, les zones d’intensité, et nous avons actuellement un cheval avec des problèmes de faible récupération, et la capacité de localiser le problème en utilisant les données EQUIMETRE a été d’une valeur inestimable. Ce point a été abordé dans l’un des modules de la formation. C’était une très bonne façon de consolider toutes ces informations. Le programme Equiscience est un moyen efficace de tout apprendre en peu de temps, tout en ayant accès à nos notes pour référence.
Quel serait votre meilleur conseil pour un entraîneur qui souhaite commencer à travailler avec un data analyst ?
Je pense que plus vous avez de données, plus vous pouvez les comparer et les comprendre. Les données vous donnent plus de pouvoir pour évaluer où en sont vos chevaux et comment ils se comparent à leur préparation précédente. Je pense que c’est la voie à suivre.
C’est vrai dans tous les sports – regardez les Jeux olympiques, par exemple. Je suis sûr qu’une grande partie de la science du sport est impliquée dans tout ce qu’ils font.
Recommanderiez-vous Equiscience ?
Oh oui, je le recommande sans hésiter. Si vous allez utiliser des données dans votre travail quotidien et que vous vous appuyez sur le dispositif Equimetre, l’accès à un analyste de données (CSM) d’Arioneo pour des références et des questions est inestimable.
Cependant, si vous deviez effectuer vous-même des analyses quotidiennes sans suivre la formation, je ne pense pas que vous disposeriez des connaissances nécessaires pour comprendre ce que vous recherchez et comment l’interpréter.
Aimeriez-vous travailler avec d’autres entraîneurs que Keris Lees Racing à l’avenir ?
Bien sûr. Je serais ouvert à travailler avec d’autres entraîneurs. En ce moment, nous avons beaucoup de chevaux en entraînement et seulement quatre Equimetre, ce qui me garde assez occupé. Cependant, à l’avenir, j’aimerais définitivement collaborer avec d’autres entraîneurs et approfondir davantage mes connaissances.
Merci, Jarrad, d’avoir partagé votre parcours avec nous. Nous sommes impatients de voir les succès et les progrès que vous et tous nos anciens élèves apporteront au domaine des sciences du sport équin.
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur le programme Equiscience et sur les avantages qu’il peut apporter à leur carrière, veuillez consulter la page web Equiscience.
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