Nous avons eu la chance d’échanger avec le docteur Tristan Deguillaume, vétérinaire équin spécialisé en locomotion. Découvrez, à travers cet échange enrichissant, comment le Dr. Deguillaume intègre et utilise EQUISYM dans son quotidien, et comment ces nouvelles technologies vétérinaires peuvent impacter positivement la pratique vétérinaire.
Pouvez-vous vous présenter s’il vous plaît ?
Je m’appelle Tristan Deguillaume, j’exerce dans la clinique vétérinaire à Saint Léonard de Noblat. Nous sommes trois vétérinaires à faire de la médecine équine. Nous avons une activité entièrement itinérante et nous réalisons régulièrement des consultations d’orthopédie.
Comment avez-vous entendu parler d’Arioneo ?
J’ai entendu parler d’EQUISYM par le Dr. Coudry, qui travaille au CIRALE et qui m’a recommandé EQUISYM. Je suis équipé depuis février 2022.
Quelle est la fonctionnalité EQUISYM que vous trouvez la plus utile ?
Je trouve que le fait d’avoir des indicateurs objectifs peut aider à asseoir mon diagnostic ou une hypothèse, et c’est très intéressant. Continuer à essayer de comprendre ce que l’on a sous les yeux, avoir un examen complémentaire, fiable pour le suivi de la locomotion des chevaux. Et ce qui est appréciable avec Arioneo, c’est la forte présence de l’équipe pour répondre et nous guider dans l’utilisation du matériel, mais aussi dans l’interprétation des données.
Du côté des propriétaires avec lesquels je travaille, ce qui les intéresse particulièrement c’est d’avoir la possibilité de revoir les vidéos, la synchronisation des courbes avec la vidéo.
Comment intégrez-vous EQUISYM dans votre pratique quotidienne ?
Je l’utilise pour des cas de boiteries complexes, pour évaluer la réponse à un traitement, ou encore sur demande comme complément lors d’un examen locomoteur complet. EQUISYM me permet aussi de quantifier la réponse à une anesthésie diagnostique, si un doute se présente.
C’est un outil qui m’est également utile sur le suivi long terme du cheval. Pour moi, c’est vraiment un complément, et non la base de l’examen.
Auriez-vous un cas concret à nous partager ?
J’allais voir une jument qui avait une image radiologique suspecte sur un postérieur, avec des troubles locomoteurs très discrets. Lorsqu’on a réalisé une anesthésie diagnostique, on a vu une différence nette sur EQUISYM et il s’est avéré qu’en faisant le contrôle radiologique, on s’est aperçu que la lésion avait beaucoup évolué. Cela a confirmé notre hypothèse de suspicion sur ce membre, ça a été un bon appui.
Que pensez-vous de l’intégration des technologies dans la pratique vétérinaire équine ?
Je suis plutôt réfractaire à l’utilisation des technologies en général mais je pense qu’il faut l’apprécier dans la mesure où c’est validé et où l’on peut l’intégrer dans une démarche médicale cohérente.
Je pense que l’élément premier d’un examen doit rester l’analyse clinique, le coup d’œil du praticien et le travail avec l’équipe qui entoure le cheval. EQUISYM doit rester un examen complémentaire, comme le serait un paramètre sanguin lors d’une prise de sang. Les données d’EQUISYM nous aident dans l’interprétation des signes cliniques difficiles à voir dans certains cas.